La victoire face à Auxerre samedi soir n'aura donc pas suffi à apaiser les esprits. Dans la foulée de sa relégation en L2, certaine il y a une semaine après la défaite à Sochaux et officielle samedi soir, le FC Nantes a vécu les pires moments d'une saison déjà passablement mouvementée. Incidents à la Jonelière, appel à un rassemblement pacifique et à un désabonnement massif, communiqué virulent d'un groupe de supporters, échauffourées dans la tribune présidentielle, jet des cartes d'abonnés sur la pelouse, affrontements avec les forces de l'ordre… Rarement la coulisse nantaise n'aura fait autant parler d'elle. Et on imagine mal aujourd'hui comment l'avenir des Canaris pourrait se préparer dans la sérénité. Même si le club tente de sauver la face en annonçant notamment la baisse du prix des abonnements l'an prochain.
Cible de toutes les rancœurs nantaises : Waldemar Kita. Le président nantais connaissait déjà sa piteuse cote de popularité auprès des supporters. Mais il a pu mesurer samedi soir l'ampleur des dégâts et la haine qu'il inspire désormais. « Kita, touche à tout, bon à rien », « Casse-toi Kita, Casse-toi Kita », « Y'en a marre de Waldemar », « C'est la Kitastrofe » : voilà quelques-uns des messages délivrés à l'encontre de l'homme d'affaires dont le visage, représenté sur une grande affiche, a été mitraillé d'œufs avant la rencontre face à Auxerre. Visiblement très marqué par ce climat d'une rare violence, le Franco-Polonais avait accusé le coup samedi soir au micro de Canal+. « Si j'ai envie de continuer ? Là, à chaud, j'ai plutôt envie de vous dire non. »
Deux jours plus tard, le discours a sensiblement évolué. S'il reconnaît ses erreurs, Waldemar Kita refuse de figurer seul sur le banc des accusés. Et surtout d'abandonner un club dans lequel il a déjà investi beaucoup d'argent (entre 35 et 45 M€). « Je ne peux pas abandonner le bateau, lance-t-il lundi matin dans les colonnes de
l'Equipe. Si je pars, je perds ma mise mais le club coule (…) J'ai mis l'argent. J'ai choisi les hommes. Mais ils n'ont pas accompli le travail que je leur demandais (…) On ne peut pas rester organisé comme ça. Des gens vont devoir se remettre en question. » Blessé, le président nantais a également tenu à rappeler que c'est sur le terrain que tout s'est joué (« Tout ce qu'on a entrepris, c'est mauvais »). Ainsi qu'à l'intérieur du vestiaire (« N'Daw m'a dit qu'il n'avait jamais vu un vestiaire aussi pourri »). A Nantes, plus qu'ailleurs en France, l'été s'annonce très chaud…
Le grand ménage annoncé au FC Nantes a commencé. Directeur du centre de formation depuis 2005, Laurent Guyot vient ainsi d'officialiser son départ. La raison : ses relations conflictuelles avec le président Waldemar Kita. « Les conditions ne sont plus réunies pour poursuivre l'aventure, a expliqué à l'AFP celui qui avait succédé à Serge Le Dizet. Nous sommes au moins d'accord sur un point avec le président Kita, c'est que l'on ne peut plus travailler ensemble. Quand on ne peut pas s'entendre, mieux vaut se séparer. »
01/06/2009
Le FC Nantes et monsieur Elie Baup ont décidé de ne pas poursuivre leur collaboration à l'issue de la saison 2008-2009.
Mais qui va donc entrainer le FC Nantes la saison prochaine ? Quelles seront les nouvelles recrues de l'équipe ? Pensez vous que le FCNA retrouvera rapidement l'élite pour de bon cette fois-ci ?
Je vous laisse commenter l'article et répondre à ces interrogations ...